



Conclusion de l'analyse
J'ai beaucoup aimé le travail de recherche que j'ai eu a effectuer concernant la gestation et la maternité en France et en Italie. C'est un sujet très vaste qui rassemble de nombreuses problématiques, qu'elles soient politiques, sociales, religieuses et historiques. Je me suis principalement rendue compte du retard de l'Italie sur la France concernant l'évolution des mentalités ainsi que des valeurs traditionnelles. Bien que les raisons de cet écart restent multiples comme expliqué sur ce site, la religion catholique et ses mœurs ainsi que le vieillissement inquiétant de la population Italienne jouent un rôle primordial dans cette analyse. Le gouvernement, pour inciter sa population à procréer, continue de promouvoir l'importance de la famille.
En France, l'exact opposé se produit depuis les années 60 et le phénomène de la minijupe. Le féminisme est un mouvement très discuté dans les médias, bien qu'il puisse faire peur à certains. Le rapport des Françaises à la maternité devient de plus en plus péjoratif, surtout pour les jeunes générations qui ne veulent pas être définies seulement par leur envie ou non de procréer. La féminité elle-même ne semble plus avoir la même définition dans les deux pays. En Italie, elle est synonyme de sensualité, de romance et de foyer, tandis qu'en France, la féminité évolue et se rapporte davantage à une naïveté et une lascivité en présence des hommes qui peuvent être mal vues par les autres femmes pour qui la féminité s'associe avec l'indépendance, qu'elle soit financière ou sentimentale, et donc pour qui la féminité ne dépend pas de son rapport aux hommes.
Je ne pense personnellement pas qu'il y ait le moindre problème à associer la féminité à la maternité ou à la non maternité. Dans les deux cas, ce qui est primordial, c'est que la femme soit seule maîtresse de cette décision, et qu'elle ne se laisse influencer ni par la société ni par les traditions qui régissent son pays.
